Epiard

André Epiard est le mari de Liliane Francioli, soeur ainée de ma mère Jacqueline. Il est né à Souvigné-sur-Sarthe, dans le Maine, actuel Pays de la Loire, où ses parents travaillaient au début du 20ième siècle. Mais la famille Epiard est originaire de Niort-la-Fontaine et de Lassay-les-Châteaux (actuellement réunies dans la même commune de Lassay-les-Châteaux, département de la Mayenne), dans le Bas-Maine, à 80 km au nord de Souvigné-sur-Sarthe. C’est une famille de cultivateurs, closiers, métayers ou propriétaires-cultivateurs. Un Epiard a été également taupier.

Jean Epiard (S8), taupier et cultivateur, naît, se marie avec Anne Rabarot, et meurt à Niort-la-Fontaine, actuellement commune de Lassay-les Châteaux, dans le département de la Mayenne.
Son fils Jean-Baptiste Epiard (S4) et son petit-fils Eugène Emmanuel (S2) travaillent tous les deux pour Adelstan Guesdon de Beauchesne, dont la famille était propriétaire des châteaux de Lassay et de celui de la Roche-Talbot à Souvigné-sur-Sarthe. Ils habiteront donc à Souvigné-sur-Sarthe où André Épiard est né le 30 juin 1912.
Les recensements de Souvigné indiquent :
1) en 1906 que Jean Baptiste Epiard (S4) est jardinier au château, et
2) qu’en 1911, qu’Emmanuel (S2) est valet de chambre et sa femme Marguerite Troncin est cuisinière.
A cette même date, Sophie Paul (S7), veuve d’Eugène Troncin et mère de Marguerite Troncin habite au village de Souvigné avec son petit-fils Eugène Epiard, le frère d’André (S1)

Tableau de Sosa

S1 André EpiardS2 Eugène Emmanuel EpiardS4 Jean Baptiste EpiardS8 Jean Epiard
S1 Eugène EpiardS9 Anne Rabarot
S5 Joséphine Anne SouvignéS10 Jean Souvigné
S11 Anne LeRallu
S3 Marguerite Célestine TroncinS6 Eugène TroncinS12 Pierre Antoine Troncin
S13 Marie Lagain
S7 Sophie Eléonore PaulS14 Pierre Justin Paul
S15 Anne Baptiste Thierry
Les 8 aïeux d’André Epiard

Je perds la trace de la famille Epiard entre 1913 et 1936, date à laquelle le recensement de Besançon enregistre Eugène Epiard, sa femme Marguerite Troncin et leur fils Eugène au 88 Grande Rue, dans l’immeuble du Crédit Lyonnais, où il est employé. Eugène fils, le frère d’André Epiard travaille chez Sarda, l’usine d’horlogerie.
En 1936, André Epiard n’habite plus avec sa famille, mais probablement avec sa femme Madeleine Opériol-Müller qu’il a épousé en janvier. Il épousera ma tante Liliane Francioli après le décès de sa femme, à la fin de la seconde guerre mondiale.
Pour l’anecdote, et selon ce que m’a raconté ma mère Jacqueline Francioli, André Epiard qui avait été fait prisonnier en 1941, s’est échappé (ou a été libéré) avec un ami qui habitait Annemasse. Il est venu en Haute-Savoie avec cet ami et c’est à cette occasion qu’il a rencontré ma tante Liliane Francioli, qu’il épousera par la suite.
Eugène et André Epiard seront actifs par la suite dans l’industrie horlogère, et plus précisement dans la fabrication de bracelets pour les montres. La société Épiard frères est mentionnée à plus reprise dans les ouvrages de références sur l’horlogerie bisontine et dans le site internet consacré à l’histoire de LIP.
Il est à noter que l’horlogerie à Besançon existe depuis la fin du 18ième siècle et se developera à partir de 1860 jusqu’à fabriquer la quasi totalité des montres françaises, avant le déclin et la fermeture des usines dans les années 1970.

Troncin

La famille maternelle d’André Épiard est originaire d’Ougney, village en amont de Besançon, sur les rives du Doubs.
Au 18ième siècle, les trois Ougney (Ougney le Bas, Ougney les Champs et Ougney la Roche) font parties de la paroisse de St Hilaire. Après la nouvelle organisation départementale et communale issue de la révolution, le village de Douvot sera inclu dans les trois Ougney et deviendra la commune d’Ougney-Douvot, son nom actuel.
Les Troncin viennent de Ougney la Roche, et sont des agriculteurs et des vignerons. Dans le hameau, sur 12 maisons, 10 sont habitées par une famille Troncin.


Pierre Antoine Troncin 1810-1885 (Sosa 12) naît et décède à Ougney. En revanche, il est indiqué sur l’acte de mariage de son fils Eugène Troncin, qu’il réside à Les Chaprais, à l’époque dans la banlieue proche de Besançon, aujourd’hui quartier dans la ville.

Eugène Troncin, 1850-1896, sosa 6, ne suivra pas la voie de ses ancêtres et sera tour à tour fromager, aubergiste, boulanger. Il restera dans la région proche de Besançon, puisqu’il épousera Jeanne Bard à Alaise-Eternoz, village entre Besançon et Pontarlier.
A la suite du décès de sa femme et son fils en 1876 et il se remariera avec Sophie Eléonore Paul, à Augicourt (dans la Haute-Saône) où il travaillait comme fromager.
Par la suite ils iront s’installer à Cléron, à 25 km au sud de Besançon, et gèreront l’auberge. Leur fille Marguerite Troncin, la mère d’André Epiard, sosa 1, y est née en 1886.

Marguerite Célestine Troncin épouse Eugène Epiard à Souvigné sur Sarthe en 1908. Par la suite elle reviendra avec son mari et ses enfants s’installer à Besançon, sa région d’origine.

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